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Amélie Fish & les fresques de l’hôpital de Quimper : le travail préparatoire 1/4

11.07.2025
 rendez-nous  ces  pièces  moins  froides  ! 

les couleurs qui soignent

La dernière fois que l’on a eu des nouvelles de Amélie, elle venait d’ajouter sa touche sur le camion Niglo Chips des surfeurs Lost in the Swell. Une petite touche aquatique sur cet ex-véhicule de secours emmené à l’aventure par le trio rieur.

L’artiste nous a proposé de l’aider dans le cadre d’un travail à l’hôpital de Quimper, soit du matériel pour réaliser des fresques dans le service enfant et adolescent qui prend en charge les problèmes psychiatriques. POSCA lui a fourni des marqueurs pour mener à bien cette tâche, Amélie nous en dit plus sur son travail préparatoire.

https://www.instagram.com/ameliefishart

Peux-tu nous expliquer comment
ce projet s’est mis en place ?

C’est Roseline Courrot, la responsable du pôle de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent [pôle PEA] de L’EPSM [établissement public de santé mentale] du Finistère Sud à Quimper qui a souhaité faire décorer les quatre espaces du service : la salle à manger, la salle de jeux, le bureau d’accueil et un couloir.

Elle a monté un dossier via la Fondation des Hôpitaux et les Pièces Jaunes, qui en plus des subventions a permis de financer ce projet. Elle a fait un appel d’offre auprès d’artistes et chacun a présenté ce qu’il voulait faire. La seule consigne, c’était « rendez-nous ces pièces moins froides, moins neutres ».

J’ai été choisie car je pense que j’ai montré de la motivation, parce que ça m’intéressait vraiment, et mon enthousiasme a dû se voir. Mme Courrot m’a proposé de venir présenter mon projet et j’ai eu une grosse surprise car il y avait trente personnes, quasiment tout le service.

Comme il y avait beaucoup de monde, j’ai eu l’idée de proposer de leur envoyer un questionnaire pour recueillir leurs attentes. Je les ai inclus dans le projet en me disant que la plupart était là pour plusieurs années. Les patients de ce service restent entre un mois et un mois et demi, selon les cas, donc pour les soignants, je me suis dit qu’il fallait que je fasse des images qui restent dans le temps. On peut vite se lasser de quelque chose de très figuratif, très coloré.

Comment as-tu procédé pour les recherches ?

J’ai travaillé dans mon atelier, j’ai lu et regardé des documentaires sur la psychiatrie. J’ai fait des recherches sur la couleur et les formes qui sont adaptées pour ce genre d’environnement, leurs significations, et j’ai pris en compte les réponses que le personnel m’a envoyées. Je suis revenue quelques semaines plus tard et j’ai présenté des maquettes, ça a été validé, ça leur a vraiment plu je crois.

C’est peut-être un peu consensuel, mais je ne pouvais pas choquer avec des formes et des couleurs. En même temps, c’est souvent les choses les plus simples qui sont les plus compliquées à faire ! La réalisation des maquettes, c’est ce qui m’a pris le plus de temps pour trouver l’équilibre et l’harmonie avec les lieux.

à décourvrir