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l’optimisme coloré selon Ralfagram

02.09.2025
 Poétiquement  chaotique,  artistiquement  optimisme 

Not only #Photographer

Il est Ralfagram sur les réseaux sociaux, et avant tout photographe. Il est aussi artiste et poète, belge et bon vivant, ce Jérôme est un drôle de zigue. Il défend une certaine liberté d’expression et combat les préjugés avec des performances partagées dans sa ville et de celles où il se rend.

Avec de simples feuilles de couleur au format A4 et des courtes phrases qui font mouche, la proposition est de tout remettre en question. Aussi universel que puissent être le message, on a l’impression que chaque aphorisme nous est chuchoté à l’oreille. Cette fois, c’est la couleur qui est à l’honneur.

@ralfagram

Un compte Instagram plein de dérisions et d’émotions, de la bonne humeur, de belles photos et cette série de collages sur fade mobilier urbain. Ça n’est que la partie émergée du travail et des préoccupations de l’artiste. Messager de la bonne humeur, avec des mots simples, cette bouffée d’optimisme est requinquante.

https://www.instagram.com/ralfagram
https://www.ralfagram.com

Pour en savoir plus, on a contacté Jérôme qui nous a dévoilé la démarche de son alter ego :

« J’ai commencé à coller des affiches dans la rue il y a deux ans après avoir lu un livre sur les origines du street-art. Bien plus qu’une forme d’art il est avant tout un moyen de montrer qu’on est passé “par-là”. Avec la croissance des réseaux sociaux toujours plus importante, je voulais sortir dans la rue pour m’exprimer.

Parfois quelques mots résument de grands discours !” C’est comme ça qu’à coté de mon métier de photographe de mode j’ai commencé à coller partout où je passais des pensées que j’avais écrites la veille.

Début de l’été passé, en préparant mon sac pour partir en vacance, je fais un constat : dans ma garde-robe il n’y a que du noir et du blanc. En tournant les yeux, je remarque la même chose dans mon intérieur.

Frappé par cette désaturation de mon quotidien, je m’informe et je lis sur le sujet. Et petit à petit je transforme tout chez moi. Les murs de ma cuisine deviennent même une fresque où chaque invité à le droit de prendre un POSCA et dessiner ce que bon lui semble.

Un soir, la veille d’un départ professionnel, j’écris quelques mots sur la couleur que je collerai le lendemain dans les rues de Vienne. Je prends le temps de faire des photos et de le partager sur les réseaux pour encourager d’autres personnes à faire de même. »

réseaux asociaux

Ralfagram mélange l’ironie avec une lucidité critique de notre époque. Et maintenant que les réseaux sociaux ont pollué nos cerveaux et l’espace public, ça méritait bien un nouvel affichage. Par contre, le bilan est autrement plus dérangeant que ses observations colorées, les chiffres font froid dans le dos et donnent envie de reprendre les rênes pour une désintoxication qui sera difficile à surmonter.

Entre le temps d’écran et la nomophobie, cette petite liste partagée nous fait prendre conscience de l’urgence de la situation.

*La nomophobie ou mobidépendance est un néologisme désignant la peur d’être séparé de son téléphone mobile chez les sujets dépendants au smartphone.

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