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les mondes miniatures de Jérémy Okyel

27.04.2024
 fabricant  de  morceaux  de  rue 

du mur aux miniatures…

Étonnant artiste que Jérémy Okyel. Originaire de Grenoble, il anime les murs de sa ville avec des flops et autres fresques grandes, larges et voyantes. On le voit sur des rideaux de fer, dans des festivals et il participe à de nombreux projets. Mais ça ne lui suffisait pas. Comme on le dit pour paraphraser un célèbre agent secret britannique : « Le monde n’est pas assez grand. » Bon, c’est quand même plus accrocheur en anglais : « The world is not enough ». On comprend bien le concept.

Mégalomane, l’être humain aime voir grand et posséder plus. Mais cet Okyel s’engage à contre courant. Il va rétrécir et re-construire le monde, sous forme de maquettes aux milliers de détails. Rues, mobiliers urbains, façades et autres objets disséminés ça et là, il invente des petites (petites) sculptures qui font office de véritable œuvre d’art. Très réalistes, ces miniatures, d’une cinquantaine de centimètres de haut, ré-inventent le genre et font office de street loisir créatif. Un discipline qui sera à la mode très bientôt !

kit de survie

À l’instar d’un NASTY qui a exposé une partie de sa vie sur la péniche Fluctuart, où il a mis en vitrine les objets nécessaires à tout artiste de rue qui se respecte, OKYEL a réalisé son propre kit en miniature, spécial RATP. Bombes de peinture, gilet orange d’ouvrier sous-terrain, extincteur pour allumer les façades, gants, caps, black books, stickers et, bien évidemment, l’inévitable POSCA PC-17K, cher à tous ceux qui aiment écrire leur nom, un peu partout, légalement et illégalement…

 

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De longues heures de travail, des clins d’œil aux street artistes, l’usure et l’érosion et même des lieux parisiens mythiques comme l’entrée du cinéma L’épée de bois, dans la fameuse rue Mouffetard, son petit patrimoine ne cesse de grandir.

Il y a aussi de nombreux collègues graffeurs qui se retrouvent sur les murs, John Hamon fait des apparitions, une baleine bleue représente Invader et la cerise sur le chrome, c’est OBEY / Shepard Fairey qui ajoute un miniature sticker de Andre the Giant avec précision sur une cabine téléphonique (une quoi ?!), visible en story en cliquant.

Jérémy met tout simplement en scène sa culture et ses passions, et après de nombreuses heures de travail, ces petits bouts de vie , et en plus vous pouvez en posséder plusieurs sans que le salon soit encombré !

https://www.instagram.com/okyel1
https://www.tiktok.com/@okyelone

au Barlou tattoo shop

Jérémy imagine et créé, répond à des commandes et parfois tape dans l’œil de rappeurs plus curieux que la moyenne. Ainsi, c’est l’inénarrable Seth Gueko, qui a mangé des micros à haut niveau dans les années 2000, qui lui a fait une requête personnelle. Le tatouage étant partie prenante de sa vie, et de son corps, c’est tout naturel que celui-ci ait (probablement) souhaité immortaliser à petite taille son enseigne de tatouage : le Barlou (loubard en verlan, hein…) tattoo shop. Ça se passe à Pontoise, pas très loin du Barlou Burger pour ceux qui ont une petite faim après un encrage douloureux.

 

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