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Please rotate your device

Lou a construit le skatepark du stand POSCA au SLS

16.10.2025
 le  fingerboard  permet  de  reproduire  toutes  les  figures... 

Lou Salopek a 27 ans, habite en Savoie et son domaine de prédilection, étant au milieu des cimes, c’est le ski freestyle. Des grosses bosses alambiquées et des artistes-sportifs qui les survolent skis aux pieds en tournicotant de façon spectaculaire.

Ah oui, il est artisan et plein d’idées, c’est à lui que POSCA a fait appel pour fabriquer le skatepark de fingerskates que vous découvrirez sur notre stand au SLS à Roland-Garros, samedi 11 octobre.

Le travail de Lou est sur Instagram

[les photos en noir & blanc sont de Kevin FRENEAT – sauf dyptique cagoule – skatepark / @argentikev]

C’est à 18 ans que le fingerboard [aussi fingerskate] entre dans la vie de Lou. Un skateboard modèle (très) réduit avec lequel on réalise des mouvements techniques du bout des doigts, des figures [tricks] et des (mini-)acrobaties. Parfois sur un bureau d’écolier, et aujourd’hui dans des skateparks à échelle réduite.

samedi 11 octobre 2025, RDV avec POSCA à la SLS

La compétition Street League Skateboarding, une des plus importantes du milieu notamment pour aller aux JO, s’installe dans l’enceinte de Roland-Garros.

À cette occasion, retrouvez le stand POSCA sur le parvis avant de rentrer dans l’arène, vous pourrez vous exercer au fingerboard dans un finger-skatepark fabriqué par HCT et y laisser vos traces !

 

Quand ? samedi 11 octobre 2025, à partir de 12h
Où ? Roland-Garros – 2 ave Gordon-Bennett – Paris
stand POSCA sur le parvis

 compétition de 45 à 220 €

« Il faut néanmoins souligner que le fingerboard a toujours existé.

Auparavant, c’était tout simplement un acte de bricolage personnel. »

On a joint Lou par téléphone pour qu’il nous éclaire sur sa pratique :

« J’aime le skate en général, et le fingerboard permet de reproduire toutes les figures, même les plus techniques. On peut aussi rider [rouler dans] des skateparks miniatures et développer son propre style. Je dirai que c’est satisfaisant !

L’effort n’est pas physique, c’est plutôt un hobby et beaucoup de concentration. C’est aussi une activité qui m’a permis de canaliser certaines difficultés personnelles que j’ai pu rencontrer. Certains choisissent d’enchaîner les figures les plus complexes possibles. Personnellement, je préfère réaliser des figures simples avec du style. »

Il enchaîne avec ses motivations à créer des modules pour fingerboards :

« Je suis menuisier et passionné de skate. J’ai mêlé mon métier et ma passion en fabriquant mes propres skateparks et modules [obstacles] de fingerskate. L’idée, c’était aussi de concevoir des modules et spots accessibles à tous, parfois installés dans des lieux publics, à côté de skateparks, pour que chacun puisse pratiquer librement.

Au fil du temps, je me suis intéressé à la soudure et au travail du béton, pour aller plus loin dans la création et expérimenter d’autres matériaux, et fabriquer de beaux objets.

Pour l’événement du SLS, avec POSCA, on a choisi de faire une construction street [réplique d’une rue], avec des marches et un ledge en descente [rebord sur lequel un skater peut glisser avec sa planche]. Les gens pourront le customiser, le taguer et bien sûr le rider ! »

Lou a aussi un projet de longue haleine, pas très loin de chez lui :

« Actuellement je suis en train de finaliser la réplique du skatepark de Saint-Jean-de-Maurienne, qui est le plus grand DiY d’Europe [une construction artisanale, en béton, réalisée par les skateurs motivés des environs]. Il est placé dans le park et il a sa forme en L : 5,50 X 1,30 et 2,50 X 1,10 mètres pour chaque branche. C’est à peu près trois semaines de travail sur place ! »

Ces dernières années, le fingerboard a pris de l’ampleur et les réseaux sociaux ont appliqué leur magie. Les pratiquants sont entrés en contact, se sont rencontrés et c’est devenu un petit monde où la créativité et le plaisir ne sont que partage.

L’Opinel du skatepark de Saint-Jean-de-Maurienne

La célèbre marque française de couteaux pliants est née en 1890 dans cette vallée de l’Arvan et y assure une présence avec notamment un musée. Et ça n’est pas tout à fait naturellement qu’elle a mis la main à la pâte pour soutenir ce skatepark ! En échange de deniers, la marque a installé au milieu de l’édifice de béton le plus grand Opinel du monde, soit six mètres de hauteur !

Pour parfaire le monument, des artistes ont l’occasion d’y apposer leurs touches, dont l’ami Lucas Beaufort, qui en même temps a collaboré avec la marque pour un numéro 8 en série limitée.

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