13-06-2018
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Loes van Delft,
un drôle d’oiseau
23.04.2024
Art is the strongest form of magic
Loes van Delft est jeune, jolie et hyper-créative. Originaire des Pays-Bas, ça fait quelques temps qu’on avait repéré son travail sur les réseaux sociaux. En plus de la couleur et des formats de toutes tailles, elle privilégie le support qui est aussi varié qu’il peut être surprenant.
Loes n’en oublie pas son statut de femme et s’affirme comme telle en se mettant en scène dans son atelier ou sur un scooter qu’elle vient de customiser. Engagée, son message est clair, une femme peut-être artiste, sexy et ambitieuse.
C’est lors de l’International Art Fair de Amsterdam en 2012 que Loes se fait remarquer. Tout simplement en remportant le Best global artist award de l’événement, rien que ça ! Elle met un pied dans l’art contemporain et des collectionneurs s’intéressent à son travail.
Les images de la jeunes femmes sont colorées et flashy, denses et fournies, pas de place à l’épure sur ses tableaux. Elle détourne des éléments de la culture populaire, des super-héros, des phrases, des mots et même des symboles, tel que le fameux LOVE de Robert Indiana dont on retrouve de nombreuses sculptures à travers les États-Unis. La pop culture, Loes la vit et la reproduit. Depuis quelques temps, elle agrémente son travail de Pjipje, son personnage fétiche, qui va vivre de nombreuses aventures sur des tableaux, des murs et des planches de skate.
