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fresque sur mur blanc à Bali avec Leona Rose

16.09.2025
 J'ai  besoin  de  donner  du  sens  à  ce  que  je  fais... 

quête en cours

De voyages en fresques, Leona Rose ne cesse d’explorer ce monde, d’aller à la rencontre de cultures, d’habitants et d’enfants. Cette fois, c’est à Bali en Indonésie qu’elle a posé sa valise. Elle s’y rend pour un moment de plénitude, et pour peindre avec des enfants dans un orphelinat.

Elle nous en dit un peu plus sur ce qu’il se passe pour elle depuis le début de l’année et nous raconte ce qui la pousse à se rendre à l’autre bout du Monde pour y faire de Bonnes Actions.

https://www.instagram.com/leonarose

Ça fait quelques temps que l’on a pas échangé, pour commencer qu’est-ce qui s’est passé en 2022 pour toi ?

2022, c’est l’année où je me suis associée avec ma sœur, Laure, désormais elle m’accompagne sur les projets et je me concentre sur la création, mes inspirations et me ressourcer pour créer de manière plus lumineuse.

J’ai ajouté une corde à mon arc avec le yoga qui a été une révélation. J’ai un diplôme de professeur de yoga Vinyasa. Ça me permet de lâcher-prise, de me reconnecter à mes émotions, de débloquer ma créativité, en retrouvant cette spontanéité.

Aujourd’hui, je souhaite allier les deux et proposer des ateliers créatifs en commençant par une séance de méditation et de yoga, avant de peindre des fresques.

Tu reviens de Bali. Tu y étais déjà allée ?

C’est la troisième fois que j’y vais. J’avais peint à deux reprises dans un orphelinat de Denpasar. Cette fois-ci, direction le nord à Tejakula et Singaraja pour collaborer avec l’association Anak. Elle a pour objectif d’accompagner 200 enfants issus de villages isolés dans leur scolarisation.

J’ai contacté plusieurs organismes spontanément. Anak sont les premiers qui m’ont répondu, bingo ! J’ai eu un très bon contact avec eux, j’aime cette spontanéité, l’aspect humain. Je leur ai proposé de peindre avec les enfants, on a calé des dates, Maya, mon contact de l’association, m’a donné quelques conseils sur l’hébergement, et me voilà.

Les points positifs : une énergie incroyable, des enfants qui sourient, qui dansent en peignant les murs et après mon départ souvent ils continuent ; ça donne des idées et ça éveille les vocations de futurs artistes !

Que t’apportent ces expériences ?

Je fais ça car, pour moi, c’est important de partager et transmettre ce qui m’anime. J’ai besoin de donner du sens à ce que je fais. C’est un moyen qui me permet de voyager, partager, rencontrer des personnes. Aussi, étant petite j’aurai aimé peindre avec un artiste, et qui sait, peut-être que j’aurais commencé plus tôt !

 Je  leur  demande  seulement  un  mur  blanc... 

Et comment se fait le contact ?

Généralement, je tape sur internet ‘orphelinat + le nom du pays où je vais‘, je regarde ce qui me semble bien et je leur envoie des mails “Coucou c’est moi, j’aimerais trop peindre chez vous avec les enfants !”, en gros c’est ça. Et le premier qui me répond, c’est celui chez qui je vais.

Il faut quand même regarder les avis sur les associations pour aller dans des endroits « sérieux ». Dans tous les cas, on ne peut pas vraiment se tromper car le but est d’apporter de l’amour, de la joie, des couleurs à des enfants. Et même si parfois l’organisme peut être défaillant – ça m’est arrivé et je l’ai appris à posteriori – les enfants n’y sont pour rien, et au contraire ils ont encore plus besoin de sortir de leur quotidien face aux situations qu’ils peuvent subir. Depuis, je suis plus attentive et je regarde plus en détails.

Ces projets sont à ma charge, il n’y a pas de rapport financier entre l’association et moi. Je leur demande un mur blanc, ensuite on parle dessins, couleurs et création !

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