Si vous ne connaissez pas POPAY, allez immédiatement jeter un œil sur son travail !
Il est l’un des artistes graffiti les plus respectés de la scène française et internationale. Depuis plus de 30 ans son nom circule et il reste une référence pour les générations successives. On le retrouve évoqué par des artistes qui ont grandi face à ses murs, avec des petites étoiles dans les yeux quand ils en parlent. POPAY a inspiré BAULT ou ALËXONE que l’on a croisé récemment. Il est la couleur, les nuances et les dégradés, un virtuose de l’assemblage, qui avec des techniques multiples, un savoir-faire sans égal et une imagination débordante, va imposer un univers graphique aussi simple qu’il peut être complexe et détaillé. Depuis quelques temps, on le retrouve sur les murs des villes françaises où ses petits losanges forment des mosaïques psychédéliques et hypnotisantes.
Comme POPAY l’explique lui-même, ce dessin est numérique et c’est un an de travail quotidien, devant un café crème ou un chocolat chaud, attablé dans le bar de son village ou à la brasserie du coin quand il est en déplacement. Une ville fantasque, surpeuplée et débridée, aux couleurs vives, avec un flot incessant de piétons de toutes tailles et des voitures omniprésentes. Et en zoomant, ce sont des milliers de détails qui fourmillent au cœur de cette cité en ébullition. Une ville qui est une machinerie complexe, avec des arbres en survie sur des terrasses d’immeubles et des cheminées qui crachent une fumée des plus polluantes. On notera le Freddy Krueger qui scrolle sur son portable et le tracteur robuste et bruyant qui file à l’anglaise. Ce dessin est lié à une série de peintures et croquis que POPAY a réalisé sur toile, forcément on y retrouve moins de détails, mais une trame pour cette image vertigineuse, qui depuis peu existe en poster.